28.2.05
20ème séance
séance du 23 février 2005
Dans le grand studio de 9h à 11h
3/4 d'heure d'échauffement qui passe par les bras en croix tendus le corps droit les jambes et pieds joints pas bouger respirer accentuer le déséquilibre qui se présente au portail et lentement basculer sur un pied (ils s'écartent, l'un monte, les jambes aussi) pas bouger — que le vent qui des herbes etc
Fermer les yeux ; dans ce noir et la salle se déplacer
je regarde les murs le sol le plafond je regarde encore je regarde les portes j'avance au milieu de la salle regarde mes pieds regarde autour de moi retourne à un mur revient au centre et
lève un bras au-dessus de la tête qui maintenant me pend et m'emmène au bout d'un palan les pieds presque plus au sol (retrouver l'usage de ses jambes, les chevilles répondent mal, trop tôt où trop tard, les genoux plient et s'endorment, c'est le bras en haut tenu qui porte) l'autre main en asperge sur une assiette ; une truite au bord du plateau de la table c'est à dire entre les fesses ; ainsi déambuler avec parfois un saut parenthèse et de plus en plus (pratique habilité usage) s'arrêter et se retourner pour saluer ceux qu'elle quitte
Ce sont des figures
J'allume la caméra et à quatre pattes dans un périmètre idoine :
se déplacer lentement pesamment des quatre membres souples et résignés du félin en déprime peu de pas à la fois longs arrêts repartir vers rien (la cage ne bougera pas) et les hanches basculées qui s'affaisse au sol on est assis dessus si les bras plient on se couche à demi ou tout plat jusqu'à la tête qui s'enfonce mais parfois plutôt rouler sur le coté et le dos les membres mous écartés indolents balançant pas bouger attendre se relever — on saura combiner
et combiner avec
depuis sur le dos les membres mous écartés indolents
les lever plus mais pas si vaillant jusqu'à un tombé du ciel déjà usé
basculer à droite puis à gauche et encore de chaque côté et toujours au sol chasser — mais au même rythme — les pieds et les mains autour de l'axe du tronc qui entraîné bascule puis sur le dos sans perdre la fatigue de la captivité elle le soulève (relever peu les bras et les jambes) et le redépose mais ici comme un fauve au cirque
Plus tard j'ai éteint la lumière et à la lumière des plots de sécurité, faire des traversées en devenir/gisant du bout des doigts (à peine les mains qui tirent) avec parfois se retourner pour saluer ceux qu'elle quitte ; petit à petit les pas sont plus amples des jambes ouvertes qui vont en s'écartant légèrement les pieds tendus en avant les bras qui s'arrondissent tendus les mains ramenées vers l'intérieur les doigts et le pouce en baguettes de sureau (si on taille ça peut faire sifflet) le dos très droit la tête tirée (si peu) vers l'arrière — altière ?
Dans le grand studio de 9h à 11h
3/4 d'heure d'échauffement qui passe par les bras en croix tendus le corps droit les jambes et pieds joints pas bouger respirer accentuer le déséquilibre qui se présente au portail et lentement basculer sur un pied (ils s'écartent, l'un monte, les jambes aussi) pas bouger — que le vent qui des herbes etc
Fermer les yeux ; dans ce noir et la salle se déplacer
je regarde les murs le sol le plafond je regarde encore je regarde les portes j'avance au milieu de la salle regarde mes pieds regarde autour de moi retourne à un mur revient au centre et
lève un bras au-dessus de la tête qui maintenant me pend et m'emmène au bout d'un palan les pieds presque plus au sol (retrouver l'usage de ses jambes, les chevilles répondent mal, trop tôt où trop tard, les genoux plient et s'endorment, c'est le bras en haut tenu qui porte) l'autre main en asperge sur une assiette ; une truite au bord du plateau de la table c'est à dire entre les fesses ; ainsi déambuler avec parfois un saut parenthèse et de plus en plus (pratique habilité usage) s'arrêter et se retourner pour saluer ceux qu'elle quitte
Ce sont des figures
J'allume la caméra et à quatre pattes dans un périmètre idoine :
se déplacer lentement pesamment des quatre membres souples et résignés du félin en déprime peu de pas à la fois longs arrêts repartir vers rien (la cage ne bougera pas) et les hanches basculées qui s'affaisse au sol on est assis dessus si les bras plient on se couche à demi ou tout plat jusqu'à la tête qui s'enfonce mais parfois plutôt rouler sur le coté et le dos les membres mous écartés indolents balançant pas bouger attendre se relever — on saura combiner
et combiner avec
depuis sur le dos les membres mous écartés indolents
les lever plus mais pas si vaillant jusqu'à un tombé du ciel déjà usé
basculer à droite puis à gauche et encore de chaque côté et toujours au sol chasser — mais au même rythme — les pieds et les mains autour de l'axe du tronc qui entraîné bascule puis sur le dos sans perdre la fatigue de la captivité elle le soulève (relever peu les bras et les jambes) et le redépose mais ici comme un fauve au cirque
Plus tard j'ai éteint la lumière et à la lumière des plots de sécurité, faire des traversées en devenir/gisant du bout des doigts (à peine les mains qui tirent) avec parfois se retourner pour saluer ceux qu'elle quitte ; petit à petit les pas sont plus amples des jambes ouvertes qui vont en s'écartant légèrement les pieds tendus en avant les bras qui s'arrondissent tendus les mains ramenées vers l'intérieur les doigts et le pouce en baguettes de sureau (si on taille ça peut faire sifflet) le dos très droit la tête tirée (si peu) vers l'arrière — altière ?
20.2.05
19ème séance
séance du 19 février 2005
Grand studio, de 9h à 11h — j'ai mis une grande table noire au milieu (presque) de la salle, sorti mon carnet et je note
je n'ai pas envie de travailler, de danser, danser quoi pour quoi autour de quoi ? je n'aime pas cette question, cette tendance justificatrice
je n'avais pas le code ; je frappe à la porte de la salle Ville de Paris où une compagnie répétait ; trois danseuses m'ouvrent et me le donnent — j'ai plutôt envie d'écrire que de danser, d'appeler O pour L — 2 en souriant pleines de l'effort qu'elles viennent de fournir, la 3ème en fronçant les sourcils pleine de la même excitation — petite on lui disait fais encore la lionne ; elle faisait grrrr!
que de mouvementer dans cette salle, plutôt pousser mon stand à roulettes entre deux vitrines du BHV sous le long auvent qui l'appuie à la rue de rivoli en écoutant mon collègue me raconter cette histoire qui ne m'intéresse pas mais lui permet de ne rien faire pendant encore 10 mn
plutôt boire un café assis le coude se plie pour hisser la tasse aux lèvres se soulève trop et devient une mandibule de la bouche à l'épaule
plutôt être charcutier forain derrière une gigantesque poêle (a un nom ?) où succombent pleins de plusieurs viandes
plutôt être la grande blonde pas jolie mais grande et blonde en jeans dans bottes qui ne me regarde pas épaules tendues en haut serrées le trapèze crispé d'habitudes le long du grand complexus jusqu'à l'occipital, la jonction de la colonne et du crâne, le cratère inexplicable
plutôt le prunus déjà en fleurs — ou pas, la saison est là, c'est tout! — au passage d'une nonne noire qui elle me regarde ; les pans de son étole
plutôt les trois qui m'octroie le code — je dois danser dans le grand studio mais je n'ai pas le code — à titre de faveur, oui!
ce que de la rue j'ai vu qu'elles dansaient
les mains jointes à plat au-dessus de la tête le regard devant le visage sourit les bras redescendus tendus au niveau des épaules main droite rejoint horizontalement main gauche la ramène et penchant le corps en avant + pivot à main droite la nuque lâche la tête tombe + buste au sol sur l'épaule roule et se relève — souvent baisse et relève fléchit et relève ; une danse de salut
et
depuis le grand studio dans l'escalier dans la salle au-dessus des pas des raclement de gorge ; je suis seul au bout d'une table posée en plein du tapis de danse blanc de cette salle carrée avec cinq gradins de longs murs gris pâle 6 portes dont 5 doubles (11 donc) un plafond technique équipé pour recevoir des projecteurs la glace du fond est couverte d'une toile blanche ; j'ai un pull orange un pantalon gris une chemise à carreaux bleue des chaussures écru la table est noire
est-ce que je danse tout ça ?
j'ai installé la caméra, mis un pantalon rouge et un débardeur blanc, j'ai les cheveux fraîchement coupés, je m'appelle frédéric danos
danser ma situation, la situation
je suis debout je gigote. Je dis "danser moi dans cette salle, cette salle, moi dans cette salle, moi il y a quelques instants à cette table écrivant en pantalon gris et pull orange et maintenant pantalon rouge et débardeur blanc"
j'ai corrigé mes pieds pas tout à fait parallèles et alignés, constaté la torsion que cela impose à l'arcade de mes jambes. Installé là-dedans j'ai tourné mes épaules vers la gauche les deux bras tendus plutôt bas les mains tendues les paumes l'une vers l'autre dans l'écartement donné par mes épaules tournées les pouces bien posés sur le tranchant de chaque ; j'avais une portion
j'ai accentué le creux imposé à mes reins par le déhanchement imposé par les épaules — les pieds eux toujours à jamais à plat parallèles et alignés sur le sol
j'ai reporté cette portion devant mon pubis — les épaules les hanches les reins suivent s'adaptent — j'ai reporté cette portion à droite j'ai reporté cette portion au-dessus de ma tête
j'ai tout lâché pour reproduire ce que de la rue j'ai vu qu'elles dansaient ; fausse piste mauvais ami —
j'ai repris ma portion mais je n'ai pas l'envie de continuer de continuer avec pas l'envie de continuer —
comment est-ce que j'apprends quoi?
Grand studio, de 9h à 11h — j'ai mis une grande table noire au milieu (presque) de la salle, sorti mon carnet et je note
je n'ai pas envie de travailler, de danser, danser quoi pour quoi autour de quoi ? je n'aime pas cette question, cette tendance justificatrice
je n'avais pas le code ; je frappe à la porte de la salle Ville de Paris où une compagnie répétait ; trois danseuses m'ouvrent et me le donnent — j'ai plutôt envie d'écrire que de danser, d'appeler O pour L — 2 en souriant pleines de l'effort qu'elles viennent de fournir, la 3ème en fronçant les sourcils pleine de la même excitation — petite on lui disait fais encore la lionne ; elle faisait grrrr!
que de mouvementer dans cette salle, plutôt pousser mon stand à roulettes entre deux vitrines du BHV sous le long auvent qui l'appuie à la rue de rivoli en écoutant mon collègue me raconter cette histoire qui ne m'intéresse pas mais lui permet de ne rien faire pendant encore 10 mn
plutôt boire un café assis le coude se plie pour hisser la tasse aux lèvres se soulève trop et devient une mandibule de la bouche à l'épaule
plutôt être charcutier forain derrière une gigantesque poêle (a un nom ?) où succombent pleins de plusieurs viandes
plutôt être la grande blonde pas jolie mais grande et blonde en jeans dans bottes qui ne me regarde pas épaules tendues en haut serrées le trapèze crispé d'habitudes le long du grand complexus jusqu'à l'occipital, la jonction de la colonne et du crâne, le cratère inexplicable
plutôt le prunus déjà en fleurs — ou pas, la saison est là, c'est tout! — au passage d'une nonne noire qui elle me regarde ; les pans de son étole
plutôt les trois qui m'octroie le code — je dois danser dans le grand studio mais je n'ai pas le code — à titre de faveur, oui!
ce que de la rue j'ai vu qu'elles dansaient
les mains jointes à plat au-dessus de la tête le regard devant le visage sourit les bras redescendus tendus au niveau des épaules main droite rejoint horizontalement main gauche la ramène et penchant le corps en avant + pivot à main droite la nuque lâche la tête tombe + buste au sol sur l'épaule roule et se relève — souvent baisse et relève fléchit et relève ; une danse de salut
et
depuis le grand studio dans l'escalier dans la salle au-dessus des pas des raclement de gorge ; je suis seul au bout d'une table posée en plein du tapis de danse blanc de cette salle carrée avec cinq gradins de longs murs gris pâle 6 portes dont 5 doubles (11 donc) un plafond technique équipé pour recevoir des projecteurs la glace du fond est couverte d'une toile blanche ; j'ai un pull orange un pantalon gris une chemise à carreaux bleue des chaussures écru la table est noire
est-ce que je danse tout ça ?
j'ai installé la caméra, mis un pantalon rouge et un débardeur blanc, j'ai les cheveux fraîchement coupés, je m'appelle frédéric danos
danser ma situation, la situation
je suis debout je gigote. Je dis "danser moi dans cette salle, cette salle, moi dans cette salle, moi il y a quelques instants à cette table écrivant en pantalon gris et pull orange et maintenant pantalon rouge et débardeur blanc"
j'ai corrigé mes pieds pas tout à fait parallèles et alignés, constaté la torsion que cela impose à l'arcade de mes jambes. Installé là-dedans j'ai tourné mes épaules vers la gauche les deux bras tendus plutôt bas les mains tendues les paumes l'une vers l'autre dans l'écartement donné par mes épaules tournées les pouces bien posés sur le tranchant de chaque ; j'avais une portion
j'ai accentué le creux imposé à mes reins par le déhanchement imposé par les épaules — les pieds eux toujours à jamais à plat parallèles et alignés sur le sol
j'ai reporté cette portion devant mon pubis — les épaules les hanches les reins suivent s'adaptent — j'ai reporté cette portion à droite j'ai reporté cette portion au-dessus de ma tête
j'ai tout lâché pour reproduire ce que de la rue j'ai vu qu'elles dansaient ; fausse piste mauvais ami —
j'ai repris ma portion mais je n'ai pas l'envie de continuer de continuer avec pas l'envie de continuer —
comment est-ce que j'apprends quoi?
18ème séance
séance du 12 février 2005
Une heure seulement de 9h à 10h dans le grand studio
De mémoire, rien ne revient sinon un court échauffement et tout de suite marché autour de la salle puis choisi la diagonale en devenir/gisant dans un sens puis dans l'autre, ma consigne était "faire", "laisser les choses tirer"
avant le devenir/gisant, plusieurs aller-retour sur la diagonale en réduisant à chaque fois la distance par les extrémité — délimiter un distance
Laisser les choses tirer donc : du devenir/gisant je me souviens être allongé puis en boule en tenant une cheville bringuebale asymétrique ; je me souviens lever un bras et l'autre pose la main du tranchant entre les fesses — juste poser ; je me souviens pas bouger ainsi longtemps
noté ce que la k7 trop courte n'a pas filmé mais d'abord sur la k7 puisque la mémoire est aux fraises (devrais-je me souvenir ?)
sur la k7, échauffement (5') marcher dans la diagonale en réduisant petit à petit la distance parcourue (1'30)
immobile les bras tendus pas trop devant les mains en retour l'une vers l'autre presque jointe pause puis les bras lentement s'arrondissent les jambes fléchissent pause puis pencher le buste — d'abord rotation horizontale des épaules et des bras vers la droite puis le buste le talon droit qui se soulève pointe au sol plie la jambe les reins creusés — puis lever un bras (2'40)
du coin arrière droite de la salle je dis je reprends plusieurs fois
je répète avec les mains qui indiquent des niveaux devant moi compris entre mon nez et mon nombril (1')
puis une série d'aller-retour auto-réduisant (1') et immobile (30')
à nouveau les bras tendus pas trop devant les mains en retour l'une vers l'autre presque jointe pause puis les bras lentement s'arrondissent les jambes fléchissent pause puis pencher le buste — d'abord rotation horizontale des épaules et des bras vers la droite puis le buste le talon droit qui se soulève pointe au sol plie la jambe les reins creusés — plus le bras droit se retire en arrière avec épaule et partie du dos qui tire la nuque et la tête regarde où va la main droite pendant que le gauche conserve sage son arc isolé
puis retour du droit au gauche en arc toujours penché — se redresser (3'10)
ou
immobile pieds joints léger pivot du buste (si peu) et
petites saccades agasquées de la main d'abord longtemps la main seule et son bras hors du corps qui respire ensuite se contaminent à la jambe synocostatum qui se casse sec clair de la cheville du genou de la hanche se reconstruit idem
les doigts saccadés forment des micro-coquillages (apparition/disparition — on voudrait écrire disparution) très compliqués
la chose se tire se propage se resserre jusqu'à (5'15) lever le pied en rééducation jusqu'à initier une marche en rééducation ; un pas qui se refuse lève et repose ; mais pendant un bras levé l'autre comme celui du gisant de la séance 17 (à peine soulevé tendu tourné vers l'extérieur la main offre sa paume à tout animal) puis lever l'autre alors sirtaki de chaque cardan désynchronisé
et
s'arrêter quand le sol craque le plus le faire craquer écouter le sol qu'on fait craquer et se déplace — c'est moi qui bouge — c'est moi qui décide mais immobile
alors (un 1/4 de tour sur la gauche pour :)
main aux fesses (lire pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table )
plus tard (après une autre tentative échouée de un pied dans l'autre)
marchant autour de la salle je suis le cheval mais d'esprit marcher petit à petit en poule : le pied en se posant frotte et échappe en arrière les avant-bras montent à 90 ° les mains qui pendent fermes et battent comme des becs
marchant autour de la salle je suis le cheval mais d'esprit avec la main en asperge sur une assiette ; une truite au bord du plateau de la table c'est à dire entre les fesses
et s'arrêter pour saluer ceux qu'elle quitte — pieds parallèles jambes écartées fléchées mais pas trop le buste droit le regard vers l'arrière (et la tête idoine) le bras levé ouvre la main de tous ses doigts l'autre main en petite queue de coq en hémicorolle vers le bas sans être basse
pas sur la k7
marchant du fond au devant du devant au fond je suis l'onagre l'indomptable âne rouge que les savants appellent l'hémione avec les mains en pince qui aune le visage et ses parties le détermine le couvre et cisaille l'air au-dessus obligeant le fier âne à baisser la tête — et le corps s'affaisse
alors allongé sur le côté abandonné sans la volonté de/ jeter les bras et les jambes en ailes battantes du moulin du hachoir autour du tronc qui bascule et se retourne et bascule encore sur le dos mais stop pour tombé du ciel (les bras et les jambes levés droits au ciel les pieds à 90° les mains tendues et basculer vers l'avant les bras et les jambes s'écartent écartés et se dépose)
plusieurs fois de plus en plus fatigués (comment font les autres?)
et elle le dépose alors enfoncer dans le sol des petites saccades des mains des bras qui dispose le corps horizontal sur le ventre le bras levé une main posée au bout l'autre posée par le deuxième entre les fesses — une asperge etc
Une heure seulement de 9h à 10h dans le grand studio
De mémoire, rien ne revient sinon un court échauffement et tout de suite marché autour de la salle puis choisi la diagonale en devenir/gisant dans un sens puis dans l'autre, ma consigne était "faire", "laisser les choses tirer"
avant le devenir/gisant, plusieurs aller-retour sur la diagonale en réduisant à chaque fois la distance par les extrémité — délimiter un distance
Laisser les choses tirer donc : du devenir/gisant je me souviens être allongé puis en boule en tenant une cheville bringuebale asymétrique ; je me souviens lever un bras et l'autre pose la main du tranchant entre les fesses — juste poser ; je me souviens pas bouger ainsi longtemps
noté ce que la k7 trop courte n'a pas filmé mais d'abord sur la k7 puisque la mémoire est aux fraises (devrais-je me souvenir ?)
sur la k7, échauffement (5') marcher dans la diagonale en réduisant petit à petit la distance parcourue (1'30)
immobile les bras tendus pas trop devant les mains en retour l'une vers l'autre presque jointe pause puis les bras lentement s'arrondissent les jambes fléchissent pause puis pencher le buste — d'abord rotation horizontale des épaules et des bras vers la droite puis le buste le talon droit qui se soulève pointe au sol plie la jambe les reins creusés — puis lever un bras (2'40)
du coin arrière droite de la salle je dis je reprends plusieurs fois
je répète avec les mains qui indiquent des niveaux devant moi compris entre mon nez et mon nombril (1')
puis une série d'aller-retour auto-réduisant (1') et immobile (30')
à nouveau les bras tendus pas trop devant les mains en retour l'une vers l'autre presque jointe pause puis les bras lentement s'arrondissent les jambes fléchissent pause puis pencher le buste — d'abord rotation horizontale des épaules et des bras vers la droite puis le buste le talon droit qui se soulève pointe au sol plie la jambe les reins creusés — plus le bras droit se retire en arrière avec épaule et partie du dos qui tire la nuque et la tête regarde où va la main droite pendant que le gauche conserve sage son arc isolé
puis retour du droit au gauche en arc toujours penché — se redresser (3'10)
ou
immobile pieds joints léger pivot du buste (si peu) et
petites saccades agasquées de la main d'abord longtemps la main seule et son bras hors du corps qui respire ensuite se contaminent à la jambe synocostatum qui se casse sec clair de la cheville du genou de la hanche se reconstruit idem
les doigts saccadés forment des micro-coquillages (apparition/disparition — on voudrait écrire disparution) très compliqués
la chose se tire se propage se resserre jusqu'à (5'15) lever le pied en rééducation jusqu'à initier une marche en rééducation ; un pas qui se refuse lève et repose ; mais pendant un bras levé l'autre comme celui du gisant de la séance 17 (à peine soulevé tendu tourné vers l'extérieur la main offre sa paume à tout animal) puis lever l'autre alors sirtaki de chaque cardan désynchronisé
et
s'arrêter quand le sol craque le plus le faire craquer écouter le sol qu'on fait craquer et se déplace — c'est moi qui bouge — c'est moi qui décide mais immobile
alors (un 1/4 de tour sur la gauche pour :)
main aux fesses (lire pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table )
plus tard (après une autre tentative échouée de un pied dans l'autre)
marchant autour de la salle je suis le cheval mais d'esprit marcher petit à petit en poule : le pied en se posant frotte et échappe en arrière les avant-bras montent à 90 ° les mains qui pendent fermes et battent comme des becs
marchant autour de la salle je suis le cheval mais d'esprit avec la main en asperge sur une assiette ; une truite au bord du plateau de la table c'est à dire entre les fesses
et s'arrêter pour saluer ceux qu'elle quitte — pieds parallèles jambes écartées fléchées mais pas trop le buste droit le regard vers l'arrière (et la tête idoine) le bras levé ouvre la main de tous ses doigts l'autre main en petite queue de coq en hémicorolle vers le bas sans être basse
pas sur la k7
marchant du fond au devant du devant au fond je suis l'onagre l'indomptable âne rouge que les savants appellent l'hémione avec les mains en pince qui aune le visage et ses parties le détermine le couvre et cisaille l'air au-dessus obligeant le fier âne à baisser la tête — et le corps s'affaisse
alors allongé sur le côté abandonné sans la volonté de/ jeter les bras et les jambes en ailes battantes du moulin du hachoir autour du tronc qui bascule et se retourne et bascule encore sur le dos mais stop pour tombé du ciel (les bras et les jambes levés droits au ciel les pieds à 90° les mains tendues et basculer vers l'avant les bras et les jambes s'écartent écartés et se dépose)
plusieurs fois de plus en plus fatigués (comment font les autres?)
et elle le dépose alors enfoncer dans le sol des petites saccades des mains des bras qui dispose le corps horizontal sur le ventre le bras levé une main posée au bout l'autre posée par le deuxième entre les fesses — une asperge etc
10.2.05
17ème séance
séance du 4 février 2005
Grand studio, je ne ferais que suivre le choix du tout de suite
malheureusement, la plupart du temps, j'oublie d'insister, de fouiller, de chercher la truffe, de travailler la répétition pour la transformation — Gardiens! à vos cochons —.
restent :
La caméra ne tourne pas. je fais des traversée
1ère traversée de jardin à cour (ou le contraire) : contre le mur entre l'extincteur et la boîte de désenfumage la joue gauche, les deux paumes écartées, la pointe du genou gauche ; les jambes fléchies, la droite plus en arrière, le talon droit relevé, les bras en poussée ; sans force
La jambe gauche recule tout le corps s'abaisse la joue retrouve le contact du mur
demi-tour se relever et traverser la salle lentement puis accélération puis lentement avant d'arriver au mur vis-à-vis entre les deux portes
Là idem
sinon le demi-tour qui fait un tour complet contre la porte de droite la main au passage saisit la poignée sans la faire basculer le corps pivote autour se retrouver face au mur de l'autre côté du panneau de bois
et à l'inverse pour finir entre les deux portes
demi-tour et traverser la salle lentement puis vite puis dans le dernier quart allongé au sol immobile se relever aller au mur : la joue etc
2ème traversée : les bras à peine soulevés les paumes vers l'extérieur ouverts marcher à petits pas saccadés irréguliers traînés parfois un pied se fige les orteils au sol le talon en l'air le mollet tremble et grippe l'avancée l'autre pied attend ça ne dure pas longtemps et reprend marcher à petits pas baguenaudant comme petite gousse remplie d'air qui éclate avec bruit quand on les presse, car funeste : une marche de devenir/gisant cherchant sa couche, mais pas fantôme — il est bien là
ou
s'arrêter pour lever un bras quand l'autre (il faut du temps) pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table
-----------------------------------------------------
La caméra tourne, je retiens :
de dos debout la tête baissée se baisser
un genou à terre une main sous le pied (le dos de la main sur le sol) prend le pied bascule le corps en boule pour rouler le frottement sur le tapis le corps roule pas forcément où je veux le corps n'est pas si rond que ça — une boule nantaise ; ovoïde —
continue de rouler
le pied toujours dans la main le bras tendu la main libre fait appui genou main au sol lever le pied pris les jambes s'écartent une en appui le bas du pied tire une partie du corps sous l'autre
à plat ventre roulé à plat dos
là, tête et pieds relevés du sol
relever buste bras et jambes écartées
plusieurs fois
puis ciseaux tombé du ciel
traversée latérale en sautillant à pieds joints les seins tenus à pleines mains
sauter jusqu'au fond avec se retourne pour saluer ceux qu'il quitte + pivoter et à plat contre le mur frapper du pied et de la main haut puis glisser par terre — je l'ai refait deux fois ; sans insister sur glisser jusqu'à terre ; comme de le faire pour rien
s'avancer en sautillant avec marcher écarté et allongé
bras et jambes relevés écartés puis allongé et elle le soulève et le redépose très lent s'enfoncer dans le sol
petits gestes saccadés, secousses micro, convulsions d'insecte, des bras des jambes et me retourne et sur le dos je refais lever un bras quand l'autre (il faut du temps) pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table allongé qui lentement se transforme en corps irradié cramoisi les membres tordus figés et les jambes retrouvent les saccades d'insecte
s'avancer en sautillant et parfois frapper à plat de pied jambes écartées regarder vers la droite le coin bas de la pièce immobile encore (x4 regarder le coin bas de la pièce) — être un ours puis l'ours qui penche se retourne regarde son bras partir le suit du regard et de l'épaule tourne encore se penche plus et se relève en Génie de la Bastille sur colonne descend sur la jambe cherche au ralenti quelque part à faire soudain assis tentative de ciseaux pour me déplacer au sol, j'arrête
accroupi les mains sous les talons essayer de se porter relever sur les jambes déséquilibre tomber à plat ventre
marchant les mains en pince qui mesurent le visage et ses parties
grimaces et taper le ventre trop vite abandonnés (Valeska Gerd nous quitte)
le poignet qui se débat dans la main qui le tient les yeux fermés
sur le tabouret retrouvé les yeux fermés les deux mains encadre le visage + ciseaux au-dessus de la tête
une marche de gisant/devenir ; le si fin voile de pierre
contre le mur (comme au début, mais mur du fond), frapper du pied et de la main en se retournant haut
ça sent le sapin, ça sent la fin
Ainsi dois-je faire confiance à ce que je fais quand je le fais
Grand studio, je ne ferais que suivre le choix du tout de suite
malheureusement, la plupart du temps, j'oublie d'insister, de fouiller, de chercher la truffe, de travailler la répétition pour la transformation — Gardiens! à vos cochons —.
restent :
La caméra ne tourne pas. je fais des traversée
1ère traversée de jardin à cour (ou le contraire) : contre le mur entre l'extincteur et la boîte de désenfumage la joue gauche, les deux paumes écartées, la pointe du genou gauche ; les jambes fléchies, la droite plus en arrière, le talon droit relevé, les bras en poussée ; sans force
La jambe gauche recule tout le corps s'abaisse la joue retrouve le contact du mur
demi-tour se relever et traverser la salle lentement puis accélération puis lentement avant d'arriver au mur vis-à-vis entre les deux portes
Là idem
sinon le demi-tour qui fait un tour complet contre la porte de droite la main au passage saisit la poignée sans la faire basculer le corps pivote autour se retrouver face au mur de l'autre côté du panneau de bois
et à l'inverse pour finir entre les deux portes
demi-tour et traverser la salle lentement puis vite puis dans le dernier quart allongé au sol immobile se relever aller au mur : la joue etc
2ème traversée : les bras à peine soulevés les paumes vers l'extérieur ouverts marcher à petits pas saccadés irréguliers traînés parfois un pied se fige les orteils au sol le talon en l'air le mollet tremble et grippe l'avancée l'autre pied attend ça ne dure pas longtemps et reprend marcher à petits pas baguenaudant comme petite gousse remplie d'air qui éclate avec bruit quand on les presse, car funeste : une marche de devenir/gisant cherchant sa couche, mais pas fantôme — il est bien là
ou
s'arrêter pour lever un bras quand l'autre (il faut du temps) pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table
-----------------------------------------------------
La caméra tourne, je retiens :
de dos debout la tête baissée se baisser
un genou à terre une main sous le pied (le dos de la main sur le sol) prend le pied bascule le corps en boule pour rouler le frottement sur le tapis le corps roule pas forcément où je veux le corps n'est pas si rond que ça — une boule nantaise ; ovoïde —
continue de rouler
le pied toujours dans la main le bras tendu la main libre fait appui genou main au sol lever le pied pris les jambes s'écartent une en appui le bas du pied tire une partie du corps sous l'autre
à plat ventre roulé à plat dos
là, tête et pieds relevés du sol
relever buste bras et jambes écartées
plusieurs fois
puis ciseaux tombé du ciel
traversée latérale en sautillant à pieds joints les seins tenus à pleines mains
sauter jusqu'au fond avec se retourne pour saluer ceux qu'il quitte + pivoter et à plat contre le mur frapper du pied et de la main haut puis glisser par terre — je l'ai refait deux fois ; sans insister sur glisser jusqu'à terre ; comme de le faire pour rien
s'avancer en sautillant avec marcher écarté et allongé
bras et jambes relevés écartés puis allongé et elle le soulève et le redépose très lent s'enfoncer dans le sol
petits gestes saccadés, secousses micro, convulsions d'insecte, des bras des jambes et me retourne et sur le dos je refais lever un bras quand l'autre (il faut du temps) pose la main ouverte retournée entre les fesses — posée ; une asperge sur une assiette ; une truite au bord d'une table allongé qui lentement se transforme en corps irradié cramoisi les membres tordus figés et les jambes retrouvent les saccades d'insecte
s'avancer en sautillant et parfois frapper à plat de pied jambes écartées regarder vers la droite le coin bas de la pièce immobile encore (x4 regarder le coin bas de la pièce) — être un ours puis l'ours qui penche se retourne regarde son bras partir le suit du regard et de l'épaule tourne encore se penche plus et se relève en Génie de la Bastille sur colonne descend sur la jambe cherche au ralenti quelque part à faire soudain assis tentative de ciseaux pour me déplacer au sol, j'arrête
accroupi les mains sous les talons essayer de se porter relever sur les jambes déséquilibre tomber à plat ventre
marchant les mains en pince qui mesurent le visage et ses parties
grimaces et taper le ventre trop vite abandonnés (Valeska Gerd nous quitte)
le poignet qui se débat dans la main qui le tient les yeux fermés
sur le tabouret retrouvé les yeux fermés les deux mains encadre le visage + ciseaux au-dessus de la tête
une marche de gisant/devenir ; le si fin voile de pierre
contre le mur (comme au début, mais mur du fond), frapper du pied et de la main en se retournant haut
ça sent le sapin, ça sent la fin
Ainsi dois-je faire confiance à ce que je fais quand je le fais
2.2.05
16ème séance
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séance du 27 janvier 2005
D'après la k7 tournée le jour-dit
Dans le petit studio, de 13h à 15h, normalement
J'avais imprimé et apporté les comptes-rendus des mois de décembre et janvier
Après un échauffement avec debout jambes légèrement fléchies les bras devant arrondis comme tenant une sphère contre la poitrine (tai chi), j'en lis des extraits et les refait
Le tour autour de la nuque (séance 8) : j'essaye de casser ma nuque — à genoux poser l'arrière de la tête et les épaules au sol
je m'y prends à rebrousse par roulade arrière interposée ; je suis sur la nuque et l'arrière du crâne les bras en croix au sol, mais mes jambes tendues y posent à peine mes pieds
Le marcher sur les mains-sauter des pieds (séance 8) ; la tête est trop droite
Le marcher courbé de hamburg (séance 9) ; dans la longueur de la salle ; dans la diagonale taper fort du pied les épaules trop raides ; avec retour marcher sur les mains-sauter des pieds arrière (la tête est cette fois plus en arrière, mais les hanches toujours trop basses)
Je lis (séance 10 à quatre pattes, le sang dans le visage qui gonfle) : 16 décembre — apparition du réel + mettre le début à la fin
je prends mon poignet droit dans ma main gauche, abandon
au visionage tout est en force ou déjà fatigué
Jerk du de la séance 11 (avec respiration) ; debout fixe (avec respiration) ; saut parenthèse et reprise jerk (avec respiration) ; cela dure un peu
Et
Enchaînement des trois sauts (bras levés au-dessus de la tête, une jambe se lève en battant vers l'arrière, la tête se renverse sur la nuque cassée — séance 14 ; saut parenthèse — séance 9 ; un pas de côté de bête à grandes jambes légèrement écartées avec suivi des bras pliés mains tendues vers l'extérieur/le devant/ qui dessinent un rond devant la poitrine — séance 8) ; d'abord sans sauter ; puis en sautant ; le pas de côté de bête… pose des problèmes de coordination
Je reprends sans sauter
puis en sautant
je me trompe encore : au lieu de
je
puis avec respiration
bras levé au-dessus de la tête… (bien la tête sur nuque cassée)
Je suis dur comme un étron séché tout en force comme un étron séché
Je suis collé au sol (il me faudrait un avion)
Au bout d'une cinquantaine de saut j'acquière un peu de souplesse
Je laisse les papiers, puis : l'avion + saut parenthèse ou le pas de côté de bête…
Les mouvements sont l'un après l'autre (des sardines dans une boîte)
Je transpire comme un céleri ; pouah!
Mais :
Sur le dos, comme le taichi de l'échauffement, mais sur le dos (bras en arrondi, jambes légèrement fléchies, pieds perpendiculaires au corps) ; immobilité (même l'eau ne coule plus dans les canalisations) ; tout se recroqueville : le brûlé d'hiroshima (souvenir du buto de novembre)
Puis tombé du ciel-suite (séance 8 modifié séance 11) à l'exact sinon les membres qui gardent leur écartement quand sur le côté ; elle le relève le repose le redispose idem
Mais :
D'un côté à l'autre par propulsion des bras vers les jambes par le corps qui se casse (homard) et se retend bascule de l'autre côté et roule encore jusqu'à sur le dos monter les jambes verticales
j'ai les bras tendus, plutôt baissés, plutôt nulle part ; je devrais les laisser traîner (laisse traîner tes bras!) ; la descente des bras est trop rigide ou pas
je reprends le taichi buto
tout en force
dommage puis
du buto à tombé du ciel
Puis interrompu par des fucks de planning
Je reprends mais je perds tout je retourne aux papiers que je regarde sans lire
j'attends que le bourreau vienne me chercher
Puis,
debout, je tire sur mes cheveux pour en faire une couronne
immobile
et rien
Puis,
les mains devant le visage qui cherche à s'en extraire mais les mains ont plus de volonté ; plusieurs fois ; trop de tension trop de force (pourtant avec déhanchement pour échapper aux mains qui empêchent, mais en force et déséquilibre)
Debout, je lâche regarde mes mains me gratte le front joue avec les fermetures éclair de mon jogging rouge ça sent la fin mon alamo est proche
Je recommence les mains le visage + ciseaux-toit au-dessus de la tête (séance 12) (lâcher la force, la tension)
Sinon
Debout regard au pied gauche, le pied droit se place devant le gauche perpendiculaire entraîne pivot du corps le pied droit suit : c'est un quart de tour sur la gauche en même temps que le buste se penche et que la main gauche se place paume vers le haut sous la voûte du pied droit la main droite posée sur la fesse droite glissant calée dans la raie les jambes se tendent le regard ailleurs se relever à l'inverse sinon la main droite toujours par le tranchant calée (logée, lovée, posée, installée) entre les fesses
Ainsi
Lever le bras libre (sans tension pas de force), redescend, la main quitte les fesses (les deux au bout des bras le long du corps) ; lever le bras gauche redescend remonte dans le dos la main paume vers l'extérieur entre les omoplates lever à nouveau le droit et redescendre dans le dos la main paume vers l'extérieur entre les omoplates un pas de côté le bras droit remonte et redescend la main devant le visage idem avec le gauche : les deux mains devant le visage qui cherche à s'en extraire (parfois depuis la pointe des pieds)
Enfin :
Les crabes sur les rochers — donc à venir, car — delphine me confirme l'erreur de planning je dégage
séance du 27 janvier 2005
D'après la k7 tournée le jour-dit
Dans le petit studio, de 13h à 15h, normalement
J'avais imprimé et apporté les comptes-rendus des mois de décembre et janvier
Après un échauffement avec debout jambes légèrement fléchies les bras devant arrondis comme tenant une sphère contre la poitrine (tai chi), j'en lis des extraits et les refait
Le tour autour de la nuque (séance 8) : j'essaye de casser ma nuque — à genoux poser l'arrière de la tête et les épaules au sol
je m'y prends à rebrousse par roulade arrière interposée ; je suis sur la nuque et l'arrière du crâne les bras en croix au sol, mais mes jambes tendues y posent à peine mes pieds
Le marcher sur les mains-sauter des pieds (séance 8) ; la tête est trop droite
Le marcher courbé de hamburg (séance 9) ; dans la longueur de la salle ; dans la diagonale taper fort du pied les épaules trop raides ; avec retour marcher sur les mains-sauter des pieds arrière (la tête est cette fois plus en arrière, mais les hanches toujours trop basses)
Je lis (séance 10 à quatre pattes, le sang dans le visage qui gonfle) : 16 décembre — apparition du réel + mettre le début à la fin
je prends mon poignet droit dans ma main gauche, abandon
au visionage tout est en force ou déjà fatigué
Jerk du de la séance 11 (avec respiration) ; debout fixe (avec respiration) ; saut parenthèse et reprise jerk (avec respiration) ; cela dure un peu
Et
Enchaînement des trois sauts (bras levés au-dessus de la tête, une jambe se lève en battant vers l'arrière, la tête se renverse sur la nuque cassée — séance 14 ; saut parenthèse — séance 9 ; un pas de côté de bête à grandes jambes légèrement écartées avec suivi des bras pliés mains tendues vers l'extérieur/le devant/ qui dessinent un rond devant la poitrine — séance 8) ; d'abord sans sauter ; puis en sautant ; le pas de côté de bête… pose des problèmes de coordination
Je reprends sans sauter
puis en sautant
je me trompe encore : au lieu de
je
puis avec respiration
bras levé au-dessus de la tête… (bien la tête sur nuque cassée)
Je suis dur comme un étron séché tout en force comme un étron séché
Je suis collé au sol (il me faudrait un avion)
Au bout d'une cinquantaine de saut j'acquière un peu de souplesse
Je laisse les papiers, puis : l'avion + saut parenthèse ou le pas de côté de bête…
Les mouvements sont l'un après l'autre (des sardines dans une boîte)
Je transpire comme un céleri ; pouah!
Mais :
Sur le dos, comme le taichi de l'échauffement, mais sur le dos (bras en arrondi, jambes légèrement fléchies, pieds perpendiculaires au corps) ; immobilité (même l'eau ne coule plus dans les canalisations) ; tout se recroqueville : le brûlé d'hiroshima (souvenir du buto de novembre)
Puis tombé du ciel-suite (séance 8 modifié séance 11) à l'exact sinon les membres qui gardent leur écartement quand sur le côté ; elle le relève le repose le redispose idem
Mais :
D'un côté à l'autre par propulsion des bras vers les jambes par le corps qui se casse (homard) et se retend bascule de l'autre côté et roule encore jusqu'à sur le dos monter les jambes verticales
j'ai les bras tendus, plutôt baissés, plutôt nulle part ; je devrais les laisser traîner (laisse traîner tes bras!) ; la descente des bras est trop rigide ou pas
je reprends le taichi buto
tout en force
dommage puis
du buto à tombé du ciel
Puis interrompu par des fucks de planning
Je reprends mais je perds tout je retourne aux papiers que je regarde sans lire
j'attends que le bourreau vienne me chercher
Puis,
debout, je tire sur mes cheveux pour en faire une couronne
immobile
et rien
Puis,
les mains devant le visage qui cherche à s'en extraire mais les mains ont plus de volonté ; plusieurs fois ; trop de tension trop de force (pourtant avec déhanchement pour échapper aux mains qui empêchent, mais en force et déséquilibre)
Debout, je lâche regarde mes mains me gratte le front joue avec les fermetures éclair de mon jogging rouge ça sent la fin mon alamo est proche
Je recommence les mains le visage + ciseaux-toit au-dessus de la tête (séance 12) (lâcher la force, la tension)
Sinon
Debout regard au pied gauche, le pied droit se place devant le gauche perpendiculaire entraîne pivot du corps le pied droit suit : c'est un quart de tour sur la gauche en même temps que le buste se penche et que la main gauche se place paume vers le haut sous la voûte du pied droit la main droite posée sur la fesse droite glissant calée dans la raie les jambes se tendent le regard ailleurs se relever à l'inverse sinon la main droite toujours par le tranchant calée (logée, lovée, posée, installée) entre les fesses
Ainsi
Lever le bras libre (sans tension pas de force), redescend, la main quitte les fesses (les deux au bout des bras le long du corps) ; lever le bras gauche redescend remonte dans le dos la main paume vers l'extérieur entre les omoplates lever à nouveau le droit et redescendre dans le dos la main paume vers l'extérieur entre les omoplates un pas de côté le bras droit remonte et redescend la main devant le visage idem avec le gauche : les deux mains devant le visage qui cherche à s'en extraire (parfois depuis la pointe des pieds)
Enfin :
Les crabes sur les rochers — donc à venir, car — delphine me confirme l'erreur de planning je dégage