21.3.05
23ème séance
séance du 18 mars 2005
petit studio de 15h à 17h
Échauffement puis
d'après paxton ; apprendre la chute bouger (marcher avancer tourner tomber) en vrille ; viser la vrille ; les jambes plient les genoux fléchissent se croisent les bras montent en croix souples le corps s'affaisse roule sur le dos les épaules les jambes en V se lèvent passent par-dessus la tête la nuque échappe réception des genoux et des jambes — assis — ; plusieurs versions rapide lente fluide heurtée roulée d'une épaule à l'autre sans chute se relever de l'affaissement tiré par les épaules la nuque le haut de la tête
avant
monter en chandelle sur les épaules et la nuque les bras soulevés du sol écartés en V (être_antenne) les mains ouvertes tendues pas trop ; trouver tenir entretenir l'équilibre des bras et des épaules en jouant sur leur écartement leur angle avec le sol ; longtemps osciller pour être stable et confortable ; à un moment oui — à un moment les jambes très hautes verticales presque les bras en V vers l'arrière les mains souples le tout sur les épaules et la nuque je capte
redescendre doucement rouler sur le côté
puis
la tête par terre l'occiput appuyé contre les mains jointes les avant-bras au sol monter en poirier ; c'est à dire le dos se déroule monte les fesses les jambes ouvertes devant derrière les cuisses horizontales les jambes verticales qui cherchent à se tendre mais l'équilibre est volage il faut attendre lentement progresser attendre la validation du dos des épaules (être_antenne — aussi) ; les mains suent ; des tensions inédites des muscles en travail en rapport qui jouissent (je capte) puis trop loin et chute sur le côté
plus tard
d'après paxton ; marcher traverser ; traverser pas arrières soulevé sur les pieds bras écartés (l'oiseau) ou tirés en arrière par la main qui commande ; s'arrêter repartir continuer résister lâcher sans jamais arrêter ni heurter
là se présentent au portail — et donc accueillis intégrés "vous buvez quelque chose" et danse avec — des éléments du tour de l'appartement de la séance dernière, de buter contre le mur insister du corps de la tête, de frapper le mur de la main et du pied le plus haut possible, de la main entre les fesses comme une asperge sur le bord d'une assiette, de devenir/gisant, de marcher les pieds en avant des jambes incurvées les bras placé devant l'abdomen, tendus-incurvés, la paume des mains offertes à un trois-quart intérieur : une béa-attitude, de tombé du ciel, de penché en arrière les deux bras contre les côtes les paumes ouvertes vers l'avant, de penché en arrière les mains sur les colts la tête bascule un pied plus en avant que l'autre
ensuite la tête lourde je m'assois contre le pilier de la salle
j'ai la nausée — je m'assoupis
j'ai appris qu'en danse le copyright se fait sur les mouvements : pour reproduire un mouvement il faut l'autorisation du chorégraphe ; va falloir que j'appelle du monde
devant la glace
la tête toujours lourde — je fais doucement — je reprends le saut chassé du Jardin et le transforme (j'ai revu une photo récemment) en saut de poule ; les bras repliés verticaux devant le torse les mains pendantes comme une bête qui fait le beau (pourquoi la poule ?) sauter sautiller de côté en actionnant sec et vite les genoux ; j'en fais plusieurs plus ou moins amples que je ponctue de sauts parenthèse ; je prends le bas de mon ticheurte et le passe sur ma tête : je suis masqué
je reprends les sauts de poule et les sauts parenthèse ; je suis le fantôme le tueur sériel la bête qui fait le beau pour mieux te manger achille en costume de zorro
je n'ai pas fait
• debout le corps s'affaisse tout de suite rattrapé par les épaules
• la main lourde au bout du bras qui s'endort
• les bras satellites autour du corps doucement et grandement -> étourdissement
• avancer tourner battre des bras
• à genoux tourner sur soi-même les yeux à la recherche de quelque chose
• s'affaisser se relever lent
• le saut de poule avec les pieds qui tressautent l'un par-dessus l'autre comme autant de chenilles traversant la rue en convoi
donner à voir
petit studio de 15h à 17h
Échauffement puis
d'après paxton ; apprendre la chute bouger (marcher avancer tourner tomber) en vrille ; viser la vrille ; les jambes plient les genoux fléchissent se croisent les bras montent en croix souples le corps s'affaisse roule sur le dos les épaules les jambes en V se lèvent passent par-dessus la tête la nuque échappe réception des genoux et des jambes — assis — ; plusieurs versions rapide lente fluide heurtée roulée d'une épaule à l'autre sans chute se relever de l'affaissement tiré par les épaules la nuque le haut de la tête
avant
monter en chandelle sur les épaules et la nuque les bras soulevés du sol écartés en V (être_antenne) les mains ouvertes tendues pas trop ; trouver tenir entretenir l'équilibre des bras et des épaules en jouant sur leur écartement leur angle avec le sol ; longtemps osciller pour être stable et confortable ; à un moment oui — à un moment les jambes très hautes verticales presque les bras en V vers l'arrière les mains souples le tout sur les épaules et la nuque je capte
redescendre doucement rouler sur le côté
puis
la tête par terre l'occiput appuyé contre les mains jointes les avant-bras au sol monter en poirier ; c'est à dire le dos se déroule monte les fesses les jambes ouvertes devant derrière les cuisses horizontales les jambes verticales qui cherchent à se tendre mais l'équilibre est volage il faut attendre lentement progresser attendre la validation du dos des épaules (être_antenne — aussi) ; les mains suent ; des tensions inédites des muscles en travail en rapport qui jouissent (je capte) puis trop loin et chute sur le côté
plus tard
d'après paxton ; marcher traverser ; traverser pas arrières soulevé sur les pieds bras écartés (l'oiseau) ou tirés en arrière par la main qui commande ; s'arrêter repartir continuer résister lâcher sans jamais arrêter ni heurter
là se présentent au portail — et donc accueillis intégrés "vous buvez quelque chose" et danse avec — des éléments du tour de l'appartement de la séance dernière, de buter contre le mur insister du corps de la tête, de frapper le mur de la main et du pied le plus haut possible, de la main entre les fesses comme une asperge sur le bord d'une assiette, de devenir/gisant, de marcher les pieds en avant des jambes incurvées les bras placé devant l'abdomen, tendus-incurvés, la paume des mains offertes à un trois-quart intérieur : une béa-attitude, de tombé du ciel, de penché en arrière les deux bras contre les côtes les paumes ouvertes vers l'avant, de penché en arrière les mains sur les colts la tête bascule un pied plus en avant que l'autre
ensuite la tête lourde je m'assois contre le pilier de la salle
j'ai la nausée — je m'assoupis
j'ai appris qu'en danse le copyright se fait sur les mouvements : pour reproduire un mouvement il faut l'autorisation du chorégraphe ; va falloir que j'appelle du monde
devant la glace
la tête toujours lourde — je fais doucement — je reprends le saut chassé du Jardin et le transforme (j'ai revu une photo récemment) en saut de poule ; les bras repliés verticaux devant le torse les mains pendantes comme une bête qui fait le beau (pourquoi la poule ?) sauter sautiller de côté en actionnant sec et vite les genoux ; j'en fais plusieurs plus ou moins amples que je ponctue de sauts parenthèse ; je prends le bas de mon ticheurte et le passe sur ma tête : je suis masqué
je reprends les sauts de poule et les sauts parenthèse ; je suis le fantôme le tueur sériel la bête qui fait le beau pour mieux te manger achille en costume de zorro
je n'ai pas fait
• debout le corps s'affaisse tout de suite rattrapé par les épaules
• la main lourde au bout du bras qui s'endort
• les bras satellites autour du corps doucement et grandement -> étourdissement
• avancer tourner battre des bras
• à genoux tourner sur soi-même les yeux à la recherche de quelque chose
• s'affaisser se relever lent
• le saut de poule avec les pieds qui tressautent l'un par-dessus l'autre comme autant de chenilles traversant la rue en convoi
donner à voir
17.3.05
22ème séance
séance du 10 mars 2005
Dans le petit studio de 9h à 11h. Échauffement (20 mn) puis les fauves
J'ai vite envie de changer ; je pense "faire durer" ; je fais durer ; je profite qu'un des fauves s'allonge et roule sur le dos pour un tombé du ciel qui vite s'énerve se dynamise ; je laisse tomber mes jambes et bras sur le côté, ils frappent le sol, je conserve l'écartement entre les membres ; les bras et jambes qui tournent autour du buste qui pivote sont très rapides violents et m'emmènent vers des tressautements : d'abord une main, un bras, le bras, une jambe par le pied et le mollet : je suis à terre sur le côté des parties de mon corps tressautent et se déplacent autour d'eux-mêmes
relevé sur mes quatre pattes, pensé cheval et fait cheval ; un pas espagnol : le dos creusé, les points d'appui — paumes, genoux — sous le ventre levés sèchement par diagonale le poignet cassé la main pend (levés comme on tire une ventouse, un presque plop!)
Plusieurs largeurs, les poignets s'habituent à ce poids inédit
Puis reviens aux fauves
Debout
je traverse sans les bras : je n'ai pas de bras ; mon corps s'enroule vers le sol, roule au sol, sans bras, je n'ai pas de bras
La marche d'abord d'un simple pied devant l'autre puis les jambes tendues légèrement concaves — c'est le genou qui gère — le pied à chaque pas se tend pointu le coup vers l'extérieur les bras ne peuvent qu'à leur tour (j'ai des bras maintenant) se placer devant l'abdomen, tendus-incurvés, la paume des mains offertes à un trois-quart intérieur : une béa-attitude (Le Gréco)
enfin, celle du devenir/gisant (j'ai noté appuyée et simple : ???)
Et
finie contre le mur ou plutôt bute et insiste contre le mur des pieds des mains de la bouche pour passer le mur le nier l'envoyer promener jusqu'à ce que la pression pivote le corps qui envoie bras et jambes par couple frapper ce mur à chaque demi-tour de pivot frapper le mur au plus haut possible
c'est la tête qui souvent fait rotule et finit par éloigner le corps la tête seule appuyée au mur pousse ultime décolle le corps repart en devenir/gisant
À terre
allongé et roule
les choses sont qu'elles font ce qui est
le corps tourne autour de la tête
les jambes montent et descendent en ciseaux font turbo — démultiplicatrices
jusqu'à toucher le mur
Là
à plat ventre les pieds contre la plinthe
une main aux fesses comme une asperge (l'autre au bout du bras levé dans le prolongement du corps, posé sur l'épaule : la main sur le bras sur l'épaule — au sol!)
pousser des pieds pour avancer puis cambrer en arrière
les épaules et les genoux décollés du sol
je reste
je n'ai pas fait le sac oublié dans le métro le pauvre qui voit l'autre partir sans lui la chemise qui pleure "papa!"
Mais après quelques pas dans la salle
comme pour saisir un bouton (robinet ?) de cuisinière, le bras droit tendu pas trop vers l'avant à hauteur des hanches le pouce opposé aux quatre autres pour faire pince que le poignet pivote (ouvrir : anti-horaire) ;
le même bras du buste qui tourne un peu vers la gauche remonte et la main paume vers le bas incurvé en petit pont se pose sur ce qu'aurait été le col de cygne du robinet, la main gauche en pince-cloche (oie aux granulés) saisit plus bas la poignée et la tourne ; la même gauche descend dans le bac prend une assiette (le pouce —en haut — et doigts en pince plate) et du coude qui recule plie plus et avance avec pivot gauche des épaules le poignet se casse vers le bas et descend l'assiette dans l'égouttoir ;
deux pas latéraux sur la gauche + quart de tour du corps face à la fenêtre la main droite se referme autour de la poignée horizontale et poignet plus coude la descende verticale le coude recule entraînant la main qui s'écarte du corps et ouvre le battant ;
les deux bras tendus devant les avant-bras croisés comme appuyés à une balustrade trop haute (poids du buste sur l'avant presque pointe de pied) ;
demi-tour gauche quelques pas en diagonale (droite) le bras droit se tend les doigts en crochet vers le bas — le pouce fait balancier — passent dans la poignée horizontale du frigo et tire la porte qui s'ouvre vers soi il faut la contourner : le ventre s'efface, le dos s'arrondit en montant, le corps penche sur la gauche et vrille — un ver dans Dune, dans Abyss, dans Donnie Darko, dans Microcosmos ;
refermer le réfrigérateur contourner la porte de la cuisine juste derrière (un pas de côté et arrière simultanément les deux à la fois) sortir dans le couloir (droite) entrer dans le bureau (gauche) traverser en diagonale (droite) ;
jambes fléchies un genou à terre le buste en avant le bras droit plié à 90° avance de l'épaule la main en pince large verticale saisit la boîte d'archives tirer ; se relever en pivotant sur la droite et poser la boîte sur la table toute proche (hauteur 60 cm) ;
demi-tour traverser en diagonale (droite) puis à droite dans le couloir deuxième à gauche la main poignet tourné vers le haut au bout du bras tendu bas les doigts relevés en crochet soulever la poignée de la machine à laver entraînant le capot la main tordue du poignet doit lâcher et pivoter contact toujours avec le bord plastique (filet du moulage) de la manette relever le couvercle vertical ;
donc debout droit le bras droit relevé souple quasi 90° la main paume vers le haut les doigts vers l'avant (plus l'index et médium que les autres) ;
tourner la tête à gauche, le buste suit puis le pied droit qui devant le gauche passe (c'est un pas qui entraîne le corps dans un quart de tour avant) et devant la baignoire penché en avant tourné vers la droite le bras droit (épaule appuyée au mur de séparation bain/chiottes) saisir la douche sur l'étrier passer à la main gauche et encore du droit poignet cassé main en pince façon oie aux granulés ouvrir l'eau froide ;
ensuite je me suis assis
Depuis janvier j'ai vu : Frédéric Cellé - L’air de rien / Serge Ricci - Endless / Daniel Dobbels - Ni/Et + 10’ / Carte blanche à Brigitte Asselineau - Non dits / João Fiadeiro - I am sitting in a room different from the one you are now / Claudia Dias One woman show / Loïc Touzé - morceaux / Loïc Touzé et Latif Laâbissi - Love
Vidéos : Pina Bausch - Café Muller / Volker Schlöndorff - Kaléïdoscope : Valeska Gert / Steve Paxton - Goldberg variations + Fall after Newton
Dans le petit studio de 9h à 11h. Échauffement (20 mn) puis les fauves
J'ai vite envie de changer ; je pense "faire durer" ; je fais durer ; je profite qu'un des fauves s'allonge et roule sur le dos pour un tombé du ciel qui vite s'énerve se dynamise ; je laisse tomber mes jambes et bras sur le côté, ils frappent le sol, je conserve l'écartement entre les membres ; les bras et jambes qui tournent autour du buste qui pivote sont très rapides violents et m'emmènent vers des tressautements : d'abord une main, un bras, le bras, une jambe par le pied et le mollet : je suis à terre sur le côté des parties de mon corps tressautent et se déplacent autour d'eux-mêmes
relevé sur mes quatre pattes, pensé cheval et fait cheval ; un pas espagnol : le dos creusé, les points d'appui — paumes, genoux — sous le ventre levés sèchement par diagonale le poignet cassé la main pend (levés comme on tire une ventouse, un presque plop!)
Plusieurs largeurs, les poignets s'habituent à ce poids inédit
Puis reviens aux fauves
Debout
je traverse sans les bras : je n'ai pas de bras ; mon corps s'enroule vers le sol, roule au sol, sans bras, je n'ai pas de bras
La marche d'abord d'un simple pied devant l'autre puis les jambes tendues légèrement concaves — c'est le genou qui gère — le pied à chaque pas se tend pointu le coup vers l'extérieur les bras ne peuvent qu'à leur tour (j'ai des bras maintenant) se placer devant l'abdomen, tendus-incurvés, la paume des mains offertes à un trois-quart intérieur : une béa-attitude (Le Gréco)
enfin, celle du devenir/gisant (j'ai noté appuyée et simple : ???)
Et
finie contre le mur ou plutôt bute et insiste contre le mur des pieds des mains de la bouche pour passer le mur le nier l'envoyer promener jusqu'à ce que la pression pivote le corps qui envoie bras et jambes par couple frapper ce mur à chaque demi-tour de pivot frapper le mur au plus haut possible
c'est la tête qui souvent fait rotule et finit par éloigner le corps la tête seule appuyée au mur pousse ultime décolle le corps repart en devenir/gisant
À terre
allongé et roule
les choses sont qu'elles font ce qui est
le corps tourne autour de la tête
les jambes montent et descendent en ciseaux font turbo — démultiplicatrices
jusqu'à toucher le mur
Là
à plat ventre les pieds contre la plinthe
une main aux fesses comme une asperge (l'autre au bout du bras levé dans le prolongement du corps, posé sur l'épaule : la main sur le bras sur l'épaule — au sol!)
pousser des pieds pour avancer puis cambrer en arrière
les épaules et les genoux décollés du sol
je reste
je n'ai pas fait le sac oublié dans le métro le pauvre qui voit l'autre partir sans lui la chemise qui pleure "papa!"
Mais après quelques pas dans la salle
comme pour saisir un bouton (robinet ?) de cuisinière, le bras droit tendu pas trop vers l'avant à hauteur des hanches le pouce opposé aux quatre autres pour faire pince que le poignet pivote (ouvrir : anti-horaire) ;
le même bras du buste qui tourne un peu vers la gauche remonte et la main paume vers le bas incurvé en petit pont se pose sur ce qu'aurait été le col de cygne du robinet, la main gauche en pince-cloche (oie aux granulés) saisit plus bas la poignée et la tourne ; la même gauche descend dans le bac prend une assiette (le pouce —en haut — et doigts en pince plate) et du coude qui recule plie plus et avance avec pivot gauche des épaules le poignet se casse vers le bas et descend l'assiette dans l'égouttoir ;
deux pas latéraux sur la gauche + quart de tour du corps face à la fenêtre la main droite se referme autour de la poignée horizontale et poignet plus coude la descende verticale le coude recule entraînant la main qui s'écarte du corps et ouvre le battant ;
les deux bras tendus devant les avant-bras croisés comme appuyés à une balustrade trop haute (poids du buste sur l'avant presque pointe de pied) ;
demi-tour gauche quelques pas en diagonale (droite) le bras droit se tend les doigts en crochet vers le bas — le pouce fait balancier — passent dans la poignée horizontale du frigo et tire la porte qui s'ouvre vers soi il faut la contourner : le ventre s'efface, le dos s'arrondit en montant, le corps penche sur la gauche et vrille — un ver dans Dune, dans Abyss, dans Donnie Darko, dans Microcosmos ;
refermer le réfrigérateur contourner la porte de la cuisine juste derrière (un pas de côté et arrière simultanément les deux à la fois) sortir dans le couloir (droite) entrer dans le bureau (gauche) traverser en diagonale (droite) ;
jambes fléchies un genou à terre le buste en avant le bras droit plié à 90° avance de l'épaule la main en pince large verticale saisit la boîte d'archives tirer ; se relever en pivotant sur la droite et poser la boîte sur la table toute proche (hauteur 60 cm) ;
demi-tour traverser en diagonale (droite) puis à droite dans le couloir deuxième à gauche la main poignet tourné vers le haut au bout du bras tendu bas les doigts relevés en crochet soulever la poignée de la machine à laver entraînant le capot la main tordue du poignet doit lâcher et pivoter contact toujours avec le bord plastique (filet du moulage) de la manette relever le couvercle vertical ;
donc debout droit le bras droit relevé souple quasi 90° la main paume vers le haut les doigts vers l'avant (plus l'index et médium que les autres) ;
tourner la tête à gauche, le buste suit puis le pied droit qui devant le gauche passe (c'est un pas qui entraîne le corps dans un quart de tour avant) et devant la baignoire penché en avant tourné vers la droite le bras droit (épaule appuyée au mur de séparation bain/chiottes) saisir la douche sur l'étrier passer à la main gauche et encore du droit poignet cassé main en pince façon oie aux granulés ouvrir l'eau froide ;
ensuite je me suis assis
Depuis janvier j'ai vu : Frédéric Cellé - L’air de rien / Serge Ricci - Endless / Daniel Dobbels - Ni/Et + 10’ / Carte blanche à Brigitte Asselineau - Non dits / João Fiadeiro - I am sitting in a room different from the one you are now / Claudia Dias One woman show / Loïc Touzé - morceaux / Loïc Touzé et Latif Laâbissi - Love
Vidéos : Pina Bausch - Café Muller / Volker Schlöndorff - Kaléïdoscope : Valeska Gert / Steve Paxton - Goldberg variations + Fall after Newton
9.3.05
21ème séance
non-séance du 4 mars 2005
Aurait dû dans le petit studio de 15h à 17h, mais parfois ça cale, c'est détourné, ça rentre à la maison pour pas spécialement quelque chose parce que fatigué _ et même si regrette
plus tard (5 jours) c'est dans le métro en lisant une beauté d'alan ginsberg que le sac avec la caméra de belles chemises toutes les chaussettes le couteau joli et d'autres est oublié laissé sous le strapontin vas donc le retrouver
alors rien au vendredi 4 mars, pas de 21ème séance sinon cinq jours plus tard les omoplates qui se soulèvent s'écartent et tirent sur la peau qui brûle la nuque raidie comme un coin dans un nœud de chêne
en traversant la rue
c'est peu
mais ça fait mal
Aurait dû dans le petit studio de 15h à 17h, mais parfois ça cale, c'est détourné, ça rentre à la maison pour pas spécialement quelque chose parce que fatigué _ et même si regrette
plus tard (5 jours) c'est dans le métro en lisant une beauté d'alan ginsberg que le sac avec la caméra de belles chemises toutes les chaussettes le couteau joli et d'autres est oublié laissé sous le strapontin vas donc le retrouver
alors rien au vendredi 4 mars, pas de 21ème séance sinon cinq jours plus tard les omoplates qui se soulèvent s'écartent et tirent sur la peau qui brûle la nuque raidie comme un coin dans un nœud de chêne
en traversant la rue
c'est peu
mais ça fait mal