23.10.05
44ème séance
séance du 21 octobre 2005
dans le petit studio de 9h à 11h, caméra de retour dans le coin N.E. Je voulais torse nu mais non : échauffement long, lent
je marche en 8
c'est le regard qui donne la direction ; parfois à l'horizon (gauche ou droite ou devant) parfois derrière ou au plafond même ou les plinthes ou au sol proche ou lointain — dois-je adapter la longueur de mes pas à la distance (toujours 8 par direction du regard) ou trouver une autre direction si pas assez de distance pour 8 et si je change de direction dois-je continuer le compte ou en reprendre un nouveau ? —. Je vais jusque dans les coins je marche dans les coins m'échappe
je marche sans intention, un pied devant l'autre, couvrir une distance
j'ai relu les séances depuis mai et biffer
j'ai relu les deux dernières séances et biffer
j'ai revu les notes prises après deux spectacles vus cette semaine j'ai regardé les croquis que j'en fis
je marche. Le périmètre et la surface du studio donnent les directions
stop pour saut en parenthèse
stop pour elle salue ceux qu'elle quitte
stop pour lentement s'affaisser sur le côté : les jambes plient quand le buste ploie de côté les bras m'en tombent et haut se posent mous sur le flanc (ah ah!) sinon quelques velléités de tenue qui font qu'un bras encore un peu en l'air, une jambe évoquant un ciseau ; prendre le temps de ça — refaire depuis je marche pour bien prendre le temps de ça —
De là, sur le flanc, mi dur mi mou, rouler sur le dos (et même avant j'avais : les doigts en corolle endormie qui oscillent autour des poignets puis un index pointe et percute le plafond) et roule sur le dos et pareil des deux mains en corolle et parfois les poignets se cassent et comme cachés à eux-mêmes les index percutent vers l'intérieur des coudes et aussi l'orteil dans les orteils alors un peu le corps sur le dos oscille
parfois retour sur le flanc avec un bras une jambe plus vaillants et recommencer ?
je ne sais plus comment je me suis retrouvé debout encore marchant (elle était là, j'entendais sa respiration régulière qui berçait la pièce) ; je marche et j'essaye ce que j'ai vu cette semaine :
debout les jambes fléchies un pied en arrière de l'autre le buste descendu les bras pliés en arrière pour les mains doigts écartés à hauteur des oreilles et visage ; lancer les bras droit devant tenu avec le buste qui suit et une jambe qui se tend en arrière sur haut du pied cassé — un jet de fusil d'un ami
dans un coin du sol posé sur le haut du crâne le cul en l'air sur jambes tendues écartées les mains au sol de chaque côté de la tête ; lever les bras en croix puis l'un dans le dos l'un sous le ventre chercher le pivot du buste sur la tête
marcher mais du buste penché pendent tête et bras
debout au bord du tapis droit comme un piquet un bras levé roide avec la main en col de cygne l'autre baissé à l'identique ; alterner les deux bras vite lentement doucement ou fort sémaphore
marcher comme le petit robot très fort les épaules remontées les bras crispés légèrement levés poings fermés paume en l'air le buste contracté exhibitionniste de ses muscles saillants et forts ; alors toujours réajuster les tensions les épaules trop en avant le visage qui se serre les bras qui trop montent ; lâcher pour elle salue ceux qu'elle quitte
(Après l'échauffement, j'ai allumé la caméra puis éteint pour consulter les papiers posés sur la table sous le placard son du studio ; j'ai oublié de la rallumer)
Je fais un jerk avec le saut de côté — comme un cabri un pas sauté latéral avec accompagnement des mains ouvertes qui voltent devant la poitrine — ponctué de elle salue ceux qu'elle quitte et de saut parenthèse
ou (variante)
sauter sur une jambe l'autre pliée haut avant quand la main tape la cuisse de soutien et l'autre lève le bras et tape le sol le pied de la jambe qui redescend militaire
puis
essayer en marchant cette figure + changer de direction avec les mains ouvertes de chaque côté du visage léger balancement des épaules nuque arrière — un déni, une esquive — peut-être même un balancement arrière plus net qui fait pivoter sur le talon
à la fin, je mets mes mocassins gris et arpente tape des talons au rythme de waoh! ah ouais! hey! en variations tonales et hypsométriques. Parfois les mains tapent aussi le sol ou un mur — une chanson douce que je chantais en prison
Le lundi 31 octobre à 20h, la séance sera publique, présentation d'atelier, rapport d'activité ; mais tout ne tiendra pas
dans le petit studio de 9h à 11h, caméra de retour dans le coin N.E. Je voulais torse nu mais non : échauffement long, lent
je marche en 8
c'est le regard qui donne la direction ; parfois à l'horizon (gauche ou droite ou devant) parfois derrière ou au plafond même ou les plinthes ou au sol proche ou lointain — dois-je adapter la longueur de mes pas à la distance (toujours 8 par direction du regard) ou trouver une autre direction si pas assez de distance pour 8 et si je change de direction dois-je continuer le compte ou en reprendre un nouveau ? —. Je vais jusque dans les coins je marche dans les coins m'échappe
je marche sans intention, un pied devant l'autre, couvrir une distance
j'ai relu les séances depuis mai et biffer
j'ai relu les deux dernières séances et biffer
j'ai revu les notes prises après deux spectacles vus cette semaine j'ai regardé les croquis que j'en fis
je marche. Le périmètre et la surface du studio donnent les directions
stop pour saut en parenthèse
stop pour elle salue ceux qu'elle quitte
stop pour lentement s'affaisser sur le côté : les jambes plient quand le buste ploie de côté les bras m'en tombent et haut se posent mous sur le flanc (ah ah!) sinon quelques velléités de tenue qui font qu'un bras encore un peu en l'air, une jambe évoquant un ciseau ; prendre le temps de ça — refaire depuis je marche pour bien prendre le temps de ça —
De là, sur le flanc, mi dur mi mou, rouler sur le dos (et même avant j'avais : les doigts en corolle endormie qui oscillent autour des poignets puis un index pointe et percute le plafond) et roule sur le dos et pareil des deux mains en corolle et parfois les poignets se cassent et comme cachés à eux-mêmes les index percutent vers l'intérieur des coudes et aussi l'orteil dans les orteils alors un peu le corps sur le dos oscille
parfois retour sur le flanc avec un bras une jambe plus vaillants et recommencer ?
je ne sais plus comment je me suis retrouvé debout encore marchant (elle était là, j'entendais sa respiration régulière qui berçait la pièce) ; je marche et j'essaye ce que j'ai vu cette semaine :
debout les jambes fléchies un pied en arrière de l'autre le buste descendu les bras pliés en arrière pour les mains doigts écartés à hauteur des oreilles et visage ; lancer les bras droit devant tenu avec le buste qui suit et une jambe qui se tend en arrière sur haut du pied cassé — un jet de fusil d'un ami
dans un coin du sol posé sur le haut du crâne le cul en l'air sur jambes tendues écartées les mains au sol de chaque côté de la tête ; lever les bras en croix puis l'un dans le dos l'un sous le ventre chercher le pivot du buste sur la tête
marcher mais du buste penché pendent tête et bras
debout au bord du tapis droit comme un piquet un bras levé roide avec la main en col de cygne l'autre baissé à l'identique ; alterner les deux bras vite lentement doucement ou fort sémaphore
marcher comme le petit robot très fort les épaules remontées les bras crispés légèrement levés poings fermés paume en l'air le buste contracté exhibitionniste de ses muscles saillants et forts ; alors toujours réajuster les tensions les épaules trop en avant le visage qui se serre les bras qui trop montent ; lâcher pour elle salue ceux qu'elle quitte
(Après l'échauffement, j'ai allumé la caméra puis éteint pour consulter les papiers posés sur la table sous le placard son du studio ; j'ai oublié de la rallumer)
Je fais un jerk avec le saut de côté — comme un cabri un pas sauté latéral avec accompagnement des mains ouvertes qui voltent devant la poitrine — ponctué de elle salue ceux qu'elle quitte et de saut parenthèse
ou (variante)
sauter sur une jambe l'autre pliée haut avant quand la main tape la cuisse de soutien et l'autre lève le bras et tape le sol le pied de la jambe qui redescend militaire
puis
essayer en marchant cette figure + changer de direction avec les mains ouvertes de chaque côté du visage léger balancement des épaules nuque arrière — un déni, une esquive — peut-être même un balancement arrière plus net qui fait pivoter sur le talon
à la fin, je mets mes mocassins gris et arpente tape des talons au rythme de waoh! ah ouais! hey! en variations tonales et hypsométriques. Parfois les mains tapent aussi le sol ou un mur — une chanson douce que je chantais en prison
Le lundi 31 octobre à 20h, la séance sera publique, présentation d'atelier, rapport d'activité ; mais tout ne tiendra pas
20.10.05
43ème séance
séance du 14 octobre 2005
après une nuit blanche
torse nu dans le petit studio de 10h à 12h
j'ai apporté les comptes rendus des séance depuis le 3 mai — assis par terre je les lis et biffe je suis le solide, des propositions de déséquilibre et tomber d'un poney dans new-york ; je biffe une tentative de dénouer ; je biffe quelque chose à propos de peuplier et la phrase de dubosc travaillée en stage avec asselineau
échauffement au sol s'étirer — fatigue
j'attends
je me relève en roulant sur moi-même (et qui d'autre ?) et marche ; marche et arpente ; en tous sens sans précipitation sans intention sinon être là qui marche ; petit à petit mon esprit s'échappe je me promène dans la salle — manque plus que le chien ; je reviens à marcher dans la salle arpenter sans intention sinon moi ici
et
tout en marchant : stop debout les bras le long du corps orteil dans orteils lever le bras droit pour la main posée sur le poignet sans tension sans intention ; attendre ; relâcher le bras mais toujours en l'air remonter le bras mais sans tension sinon le geste mené au bout
marche et : stop jambes ramenées tendues bras gauche haut tendu tire le dos tendu les hanches — du bassin fausse équerre des épaules
un pas et
elle salue ceux qu'elle quitte : jambes arquées écartées cul bas de dos regarder en arrière par-dessus l'épaule gauche main gauche ouverte en queue de coq au-dessus des reins main droite en haut du bras arqué au-dessus de la tête (perpendiculaire à l'autre main elle fait crête)
je m'allonge et attends — fatigue
re-échauffement (eliet : plusieurs parties du corps travaillées tranquillement simplement avec entre chaque fermer les yeux et laisser faire, c'est à dire, sentir quoi se passe où, sans juger) puis
je suis assis un pied ramener contre la cuisse opposée je bascule vers le genou plié roule sur le côté passe le bras opposé sous le ventre il m'entraîne je roule sur le dos les jambes suivent écartées la première au sol hisse le buste quand la deuxième se pose je bascule ma tête entre mes jambes écartées pas assez souple pour toucher le sol du front alors je prends mes tibias à pleines mains bascule et roule sur le dos culbuto lâcher les jambes qui plient et passent sous le ventre je suis à genoux les bras le long des cuisses rouler sur une épaule en dépliant la jambe opposée qui s'écarte et stop sur le côté alors la jambe comme un mauvais mat
ainsi toute la salle
je me souviens je suis le solide alors : sur les genoux et la pointe des pieds, les coudes avant-bras et base des poings, la tête ramenée pendue dans les épaules, je suis le solide, l'œuf carré, l'armure dans dune
je bascule le plus lentement possible pour une révolution complète sur moi-même (qui d'autre ? anticipant sentant chaque point d'impact avec le sol
je suis le linteau
je suis le moellon
je suis la maison (dedans des post-it avec sa photo à lui) que tu roules devant moi
je suis ma maison que tu roules devant moi moi dedans il faut rouler avec accompagner la chute et au dernier moment sauter en l'air juste avant l'impact pour ne tomber que du haut de son saut ; vous me suivez ?
mais ça ne marche pas très bien c'est trop dur bien trop dur ce n'est rien rien qui vaille
j'arrête
quelques jours plus tard j'en ai vu une qui de la main au bout du poignet les doigts en corolle endormie l'oscillait comme visse/dévisse une ampoule et stop pour pointer de l'index le sol (le bras légèrement tendu décollé du corps) le doigt hoquète vers le bas
plus tard qui pendu par une main à une poutre n'était que posé sur la pointe du pied
lundi 31 octobre à 20h <être_danseur/état des lieux final>, Micadanses 15, rue Geoffroy l'Asnier — entrée libre
après une nuit blanche
torse nu dans le petit studio de 10h à 12h
j'ai apporté les comptes rendus des séance depuis le 3 mai — assis par terre je les lis et biffe je suis le solide, des propositions de déséquilibre et tomber d'un poney dans new-york ; je biffe une tentative de dénouer ; je biffe quelque chose à propos de peuplier et la phrase de dubosc travaillée en stage avec asselineau
échauffement au sol s'étirer — fatigue
j'attends
je me relève en roulant sur moi-même (et qui d'autre ?) et marche ; marche et arpente ; en tous sens sans précipitation sans intention sinon être là qui marche ; petit à petit mon esprit s'échappe je me promène dans la salle — manque plus que le chien ; je reviens à marcher dans la salle arpenter sans intention sinon moi ici
et
tout en marchant : stop debout les bras le long du corps orteil dans orteils lever le bras droit pour la main posée sur le poignet sans tension sans intention ; attendre ; relâcher le bras mais toujours en l'air remonter le bras mais sans tension sinon le geste mené au bout
marche et : stop jambes ramenées tendues bras gauche haut tendu tire le dos tendu les hanches — du bassin fausse équerre des épaules
un pas et
elle salue ceux qu'elle quitte : jambes arquées écartées cul bas de dos regarder en arrière par-dessus l'épaule gauche main gauche ouverte en queue de coq au-dessus des reins main droite en haut du bras arqué au-dessus de la tête (perpendiculaire à l'autre main elle fait crête)
je m'allonge et attends — fatigue
re-échauffement (eliet : plusieurs parties du corps travaillées tranquillement simplement avec entre chaque fermer les yeux et laisser faire, c'est à dire, sentir quoi se passe où, sans juger) puis
je suis assis un pied ramener contre la cuisse opposée je bascule vers le genou plié roule sur le côté passe le bras opposé sous le ventre il m'entraîne je roule sur le dos les jambes suivent écartées la première au sol hisse le buste quand la deuxième se pose je bascule ma tête entre mes jambes écartées pas assez souple pour toucher le sol du front alors je prends mes tibias à pleines mains bascule et roule sur le dos culbuto lâcher les jambes qui plient et passent sous le ventre je suis à genoux les bras le long des cuisses rouler sur une épaule en dépliant la jambe opposée qui s'écarte et stop sur le côté alors la jambe comme un mauvais mat
ainsi toute la salle
je me souviens je suis le solide alors : sur les genoux et la pointe des pieds, les coudes avant-bras et base des poings, la tête ramenée pendue dans les épaules, je suis le solide, l'œuf carré, l'armure dans dune
je bascule le plus lentement possible pour une révolution complète sur moi-même (qui d'autre ? anticipant sentant chaque point d'impact avec le sol
je suis le linteau
je suis le moellon
je suis la maison (dedans des post-it avec sa photo à lui) que tu roules devant moi
je suis ma maison que tu roules devant moi moi dedans il faut rouler avec accompagner la chute et au dernier moment sauter en l'air juste avant l'impact pour ne tomber que du haut de son saut ; vous me suivez ?
mais ça ne marche pas très bien c'est trop dur bien trop dur ce n'est rien rien qui vaille
j'arrête
quelques jours plus tard j'en ai vu une qui de la main au bout du poignet les doigts en corolle endormie l'oscillait comme visse/dévisse une ampoule et stop pour pointer de l'index le sol (le bras légèrement tendu décollé du corps) le doigt hoquète vers le bas
plus tard qui pendu par une main à une poutre n'était que posé sur la pointe du pied
lundi 31 octobre à 20h <être_danseur/état des lieux final>, Micadanses 15, rue Geoffroy l'Asnier — entrée libre
12.10.05
42ème séance
séance du 8 octobre 2005
au préalable
La reprise — je retournerais pas dans cette boîte. c'est dégueulasse, on est noir jusque là
Être à pleurer, être là à pleurer
mouvement de la langue autour des lèvres
haut/bas le pied, monter/descendre
Avant : étirement — je m'étire allongé sur le dos, laisser passer l'eau du ressac entre le sol et ma peau : ça c'est de la danse — moi : je mouvement dans un espace prêté (la beauté cachée)
— mais ceci fut écrit à l'avance en arrivant, pensé sur le scooter sur le chemin pour ; anticipation d'une chose à faire déjà faite : qu'est-ce que je vais faire ? Être là à pleurer ? (la beauté cachée que l'on acquière)
puis fut :
échauffement étirement — concentration minimum (pudique) non-concentration totale (honnête) — : rouler sur le sol avec étirements et rassemblement des membres autour et à travers du tronc qui lui rond
énervé taper le sol des mains plates des pieds plats je vais crever tu vas crever je vais crever
je suis torse nu avec pantalon brun et chaussettes blanches à doigts
monter descendre le genoux droit (debout) la jambe pendante le pied tape le sol ou se pose mais marqué par la main gauche qui frappe la cuisse gauche comme la peau d'un tambour — j'entends la musique à côté/rythme différent — il arrive que la langue sorte pour se promener devant sorte au maximum tirant la gorge remplissant le menton
Mais Avant Lentement assis tirer la langue complètement de la bouche cette langue pour toi
n'empêche : la langue la main la jambe sur plusieurs rythmes dans des séquences différentes et toujours revenir au simple au pas compliqué juste la main le pied la langue qui pleurent puis le bras droit tendu dans la continuité de l'épaule la main parente cassée vers l'avant à 90°
la regarder
aussi
ou pas
je voulais savoir comment tu allais
puis sur le pied droit attendre ; oscillations ; balancements ; pertes ; reprises — je retournerais pas dans cette boîte. c'est dégueulasse, on est noir jusque là tu m'avais dit fais durer tire ne lâche pas éprouve ce que tu as : identification d'une femme as an empire du soleil levant : j'ai trouvé un costume, j'ai trouvé la guitare en scotch, j'ai trouvé wonder
donc en équilibre comme un éléphant sur son tabouret
donc sur le pied droit le gauche avant les bras levés ronds mains ouvertes rondes rapprochées en bas à droite comme on récupère en sortie de mêlée lentement pivotent à droite et s'écartent reste la droite ouverte pleine d'une boule trop vaste qu'elle retient qu'elle maintient se lève la poussant devant moi toujours sur un pied et tout s'arrête
au sol le sentir au plus de la surface disponible ; des deux épaules plus cuisses et avant-bras ; du visage les deux côtés à la fois avec poussière en orbite sur les lèvres ; passer de l'un à l'autre toujours deux membres en contact ; partout dans la salle
et tout s'arrête
au préalable
La reprise — je retournerais pas dans cette boîte. c'est dégueulasse, on est noir jusque là
Être à pleurer, être là à pleurer
mouvement de la langue autour des lèvres
haut/bas le pied, monter/descendre
Avant : étirement — je m'étire allongé sur le dos, laisser passer l'eau du ressac entre le sol et ma peau : ça c'est de la danse — moi : je mouvement dans un espace prêté (la beauté cachée)
— mais ceci fut écrit à l'avance en arrivant, pensé sur le scooter sur le chemin pour ; anticipation d'une chose à faire déjà faite : qu'est-ce que je vais faire ? Être là à pleurer ? (la beauté cachée que l'on acquière)
puis fut :
échauffement étirement — concentration minimum (pudique) non-concentration totale (honnête) — : rouler sur le sol avec étirements et rassemblement des membres autour et à travers du tronc qui lui rond
énervé taper le sol des mains plates des pieds plats je vais crever tu vas crever je vais crever
je suis torse nu avec pantalon brun et chaussettes blanches à doigts
monter descendre le genoux droit (debout) la jambe pendante le pied tape le sol ou se pose mais marqué par la main gauche qui frappe la cuisse gauche comme la peau d'un tambour — j'entends la musique à côté/rythme différent — il arrive que la langue sorte pour se promener devant sorte au maximum tirant la gorge remplissant le menton
Mais Avant Lentement assis tirer la langue complètement de la bouche cette langue pour toi
n'empêche : la langue la main la jambe sur plusieurs rythmes dans des séquences différentes et toujours revenir au simple au pas compliqué juste la main le pied la langue qui pleurent puis le bras droit tendu dans la continuité de l'épaule la main parente cassée vers l'avant à 90°
la regarder
aussi
ou pas
je voulais savoir comment tu allais
puis sur le pied droit attendre ; oscillations ; balancements ; pertes ; reprises — je retournerais pas dans cette boîte. c'est dégueulasse, on est noir jusque là tu m'avais dit fais durer tire ne lâche pas éprouve ce que tu as : identification d'une femme as an empire du soleil levant : j'ai trouvé un costume, j'ai trouvé la guitare en scotch, j'ai trouvé wonder
donc en équilibre comme un éléphant sur son tabouret
donc sur le pied droit le gauche avant les bras levés ronds mains ouvertes rondes rapprochées en bas à droite comme on récupère en sortie de mêlée lentement pivotent à droite et s'écartent reste la droite ouverte pleine d'une boule trop vaste qu'elle retient qu'elle maintient se lève la poussant devant moi toujours sur un pied et tout s'arrête
au sol le sentir au plus de la surface disponible ; des deux épaules plus cuisses et avant-bras ; du visage les deux côtés à la fois avec poussière en orbite sur les lèvres ; passer de l'un à l'autre toujours deux membres en contact ; partout dans la salle
et tout s'arrête